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Le 2 juin 2022, la CNE organisera une manifestation nationale, destinée spécifiquement à défendre les revendications du non marchand. Les thèmes centraux ? Plus d'investissements dans les soins, le bien-être et la culture, plus de personnel, de meilleurs salaires et indemnités ainsi que de meilleures conditions de travail. Cette journée est considérée comme un jour de grève.
La participation à une journée d’action relève du droit de grève. En principe, vous n’avez pas le droit, en tant qu'employeur, d’interdire à vos collaborateurs d'y participer.
Vous ne pouvez pas non plus exiger d’eux qu’ils prouvent avoir participé effectivement à la manifestation et/ou à d’autres actions. Les employeurs du non marchand par contre peuvent réquisitionner du personnel pour assurer un service minimum. Pour de plus amples informations à ce sujet, contactez les délégués syndicaux dans votre organisation.
Les collaborateurs qui vont manifester ou qui interrompent le travail ne fournissent pas de prestations et n’ont dès lors pas droit à leur rémunération. Les collaborateurs syndiqués recevront de leur syndicat une indemnité de grève. Les collaborateurs qui viennent travailler normalement doivent évidemment être payés.
Un collaborateur qui fait tout son possible pour arriver à l’heure au travail, mais qui, en raison de circonstances indépendantes de sa volonté, n’arrive pas ou pas à temps au travail ou sur le site de l’entreprise a droit au salaire journalier garanti. Il peut, par exemple, rencontrer un barrage routier imprévisible.
Les collaborateurs disposés à travailler qui arrivent à l’heure au travail ou sur le site de l’entreprise, mais qui ne peuvent pas travailler en raison de la grève n’ont pas droit à la rémunération.
L’ONEM n’octroiera très probablement pas non plus d’allocations de chômage temporaire pour la journée d’action du 2 juin 2022 si la demande d’allocations porte uniquement sur ce jour-là.
En tant qu’employeur, il vous est interdit de prendre des initiatives susceptibles de « briser » la grève/les actions. Vous ne pouvez donc pas remplacer des collaborateurs grévistes/manifestants/activistes par des intérimaires.
Si seulement quelques-uns de vos collaborateurs participent à la manifestation/aux actions/à la grève – et que cela n’affecte donc pas les activités de votre entreprise – vous pouvez continuer à faire appel aux intérimaires qui étaient déjà occupés dans votre entreprise depuis un certain temps avant le début de la journée d’action.
Si toutefois le nombre de collaborateurs grévistes est important et que leur absence impacte bel et bien vos activités, vous ne pouvez pas avoir recours à des intérimaires.
Si vous avez des questions à ce sujet, n’hésitez pas à contacter les collaborateurs de Liantis secrétariat social. Ils vous aideront volontiers.
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