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Fin septembre, près de la moitié des entrepreneurs se montraient encore confiants en l’avenir. 47,1 % d’entre eux déclaraient à l’époque ne pas s’attendre à une violente quatrième vague de coronavirus ayant un impact économique important. C’est ce que révèle une enquête réalisée à l’époque par le groupe de services RH Liantis auprès de 1 504 entrepreneurs. « Les entrepreneurs pensaient être enfin débarrassés de cette crise, mais beaucoup d’entre eux sont à présent à nouveau fortement touchés. C’est pourquoi il est important qu’ils soient rapidement et clairement informés sur les mesures d’aide. Par ailleurs, nous devons rester attentifs à leur santé mentale, explique Karel Van den Eynde de Liantis.
Vous attendez-vous, au cours des prochains mois, à une violente quatrième vague de coronavirus ayant un impact économique important ? C’est là une des questions posées fin septembre par le groupe de services RH Liantis lors d’une enquête effectuée auprès de plus de 1 500 entrepreneurs belges. Pour 47,1 % d’entre eux, la réponse était non, pour 32,6 %, la réponse était « neutre » et 20,2 % s’attendaient bien à une nouvelle vague de coronavirus. Par ailleurs, 46,4 % des personnes interrogées déclaraient être confiantes pour l’année à venir.
« Vu le taux de vaccination élevé – et la grave crise à laquelle ils avaient déjà été confrontés –, beaucoup d’entrepreneurs espéraient que le pic de la pandémie était derrière nous. C’est pourquoi ils se montraient à nouveau positifs et confiants en l’avenir », explique Karel Van den Eynde du groupe de services RH Liantis. Seuls 12 % se déclaraient pessimistes et 9,4 % se disaient complètement démotivés. »
Malgré l’espoir qu’ils nourrissaient, les entrepreneurs restaient toutefois réalistes. Ainsi, 58,2 % déclaraient s’attendre à une véritable crise économique une fois les mesures d’aide supprimées. 54,3 % des personnes interrogées exprimaient par ailleurs leurs doutes quant à une hausse rapide et importante des dépenses des consommateurs.
Karel Van den Eynde : « À l’époque déjà, beaucoup d’entrepreneurs craignaient le moment où les mesures d’aide prendraient fin. À présent que des secteurs et des entrepreneurs sont à nouveau touchés de plein fouet par de nouveaux durcissements, il est donc très important qu’ils soient rapidement et clairement informés quant aux nouvelles mesures d’aide et à la prolongation des dispositifs tels que le chômage temporaire et le droit passerelle de crise. Beaucoup d’entrepreneurs inquiets nous interrogent à ce sujet. Ils veulent des certitudes, car la survie de leur entreprise en dépend parfois vraiment. »
En outre, on ne peut, selon Karel Van den Eynde, sous-estimer l’impact de ce énième coup pour la santé mentale des entrepreneurs. « En septembre déjà – alors que la situation s’améliorait –, 43,8 % des travailleurs indépendants déclaraient être régulièrement stressés. 15,1 % d’entre eux se disaient même stressés en permanence. 52,4 % des personnes interrogées se disaient par ailleurs régulièrement à pratiquement toujours fatiguées. Nous remarquons que le sentiment de fatigue et de stress n’a fait qu’augmenter au cours des dernières semaines. Il est donc important que nous y restions attentifs et que les entrepreneurs sachent que la santé mentale n’est pas un sujet tabou et qu’ils peuvent s’adresser à diverses instances. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons éviter que des entrepreneurs soient victimes de problèmes psychosociaux », conclut Karel Van den Eynde.
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